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LE DON DU SOMMEIL

Le sommeil est essentiel à une bonne santé. Les scientifiques ne savent trop en quoi il nous est nécessaire, mais ils savent ce qui se produit lorsque nous ne dormons pas assez. Nous risquons de vieillir prématurément, de faire de l’embonpoint et d’attraper des maladies allant du rhume et de la grippe au cancer. Ce que Dieu accomplit dans notre corps, lorsque nous sommes au pays des rêves, tient tout simplement du miracle. Tandis que nous ne faisons rien, Dieu renouvelle notre énergie, rebâtit et restaure nos cellules, et réorganise l’information dans notre cerveau.

QUE T’IMPORTE ?

Si vous assistez au concert d’une chorale d’enfants, vous ne vous étonnez pas de voir des enfants regarder partout, sauf le directeur. Ils s’agitent, se tortillent et se poussent entre eux. Sur la pointe des pieds, ils cherchent à trouver leurs parents dans l’auditoire. Ils lèvent la main pour les saluer lorsqu’ils les voient. Oh ! j’oubliais qu’ils chantent aussi à l’occasion. Leur comportement nous fait sourire, car il est mignon chez les enfants, mais il ne l’est pas autant si ce sont les membres d’une chorale d’adultes qui négligent de regarder leur directeur. La bonne musique dépend de chanteurs qui prêtent attention au directeur pour chanter à l’unisson.

VENT ET FEU

Quand je veux allumer un feu, il arrive parfois que le vent l’éteigne. Cependant, lorsque j’essaie d’entretenir un feu, le vent continue de l’attiser. Ainsi, dans la première situation, je qualifie le vent de « mauvais », car il déjoue mes projets ; dans la seconde, je le qualifie de « bon », car il m’aide à accomplir ce que je veux faire.

LE CADEAU

Nous désignons la période de Noël comme étant celle des cadeaux. Nous nous efforçons pour la plupart de trouver des cadeaux qui plairont à nos amis et à notre famille, mais les cadeaux ne se valent pas tous. Certains cadeaux s’accompagnent d’un message subtil, comme un exerciseur ou un livre portant sur la perte de poids. D’autres cadeaux correspondent à ce que la personne qui les offre aimerait elle-même vraiment recevoir. Cependant, les meilleurs cadeaux sont ceux qui proviennent d’une personne qui nous aime et qui sait ce que nous voulons.

JOIE

Après qu’Adam et Ève ont désobéi à Dieu, la joie s’est perdue. Dieu les a chassés du jardin qu’ils habitaient afin d’éviter que pire se produise. S’ils avaient mangé de l’arbre de la vie après avoir mangé de celui de la connaissance du bien et du mal, ils auraient vécu à jamais captifs de leur misère.

NOUS AVONS BESOIN D’ESPOIR

Adam et Ève n’avaient pas besoin d’avoir de l’espoir puisque tous leurs besoins étaient comblés. Par ailleurs, ils avaient toutes les raisons de croire que leur vie se poursuivrait de manière aussi agréable qu’elle avait commencé, à jouir de toutes les bonnes choses que Dieu leur procurait. Ils ont cependant tout risqué pour obtenir la seule chose dont le serpent a dit que Dieu les privait : la connaissance du bien et du mal (Ge 2.17 ; 3.5). Ainsi, lorsque le serpent est venu leur faire une offre, Ève s’est empressée de l’accepter et Adam de l’imiter (3.6). Ils ont ainsi obtenu ce qu’ils voulaient : la connaissance. Cependant, la perte de leur innocence a entraîné le besoin d’espoir – celui de voir leur culpabilité et leur honte disparaître, ainsi que leur bonne relation avec Dieu être restaurée.

NULLE PART OÙ ME CACHER

Sentant une odeur de brûlé, je me suis ruée vers la cuisine. Il n’y avait rien sur la cuisinière ou dans le four. Mon odorat m’a conduite partout dans la maison. Je suis allée de pièce en pièce et j’ai fini par descendre au sous-sol. Mon odorat m’a dirigée vers mon bureau, puis vers ma table de travail. J’ai regardé dessous et j’y ai découvert Maggie, notre chienne très « odorante » aux grands yeux suppliants. Ce qui m’avait semblé être une odeur de brûlé en haut avait maintenant l’odeur distincte de la mouffette. Maggie s’était rendue jusque dans le coin le plus loin de la maison pour échapper à cette odeur putride, mais elle ne pouvait échapper à sa propre odeur.

DE LA TÊTE AU COEUR

Lorsque j’étais enfant, mon professeur de piano était à cheval sur la mémorisation. Il ne suffisait pas que je sois capable de jouer un morceau sans erreur. Je devais jouer de mémoire plusieurs morceaux à la perfection. C’est qu’elle ne voulait pas que, si on leur demandait de jouer, ses élèves disent : « Je suis désolé, je n’ai pas ma partition avec moi. »

LA VÉRITÉ SUR LES CARTES

Le GPS constitue le tout dernier moyen pour les voyageurs de trouver le meilleur chemin à emprunter pour arriver à destination, mais mon mari et moi voyageons encore à l’ancienne : avec des cartes routières. Étant donné que c’est généralement Jay qui est au volant, le rôle me revient par défaut de suivre notre progression sur la carte. En règle générale, j’ai plutôt le sens de l’orientation, mais on dirait le contraire lorsque j’essaie de suivre la carte alors que la voiture est en mouvement. Même si je sais où nous voulons nous rendre, je ne parviens pas à déterminer le meilleur chemin pour y parvenir si nous ne nous arrêtons pas afin de découvrir où nous sommes rendus. Je dois m’y retrouver.

DES VITESSES NON UTILISÉES

Mon premier vélo n’avait qu’une vitesse. Que j’aille vite ou lentement, vers le haut ou vers le bas, cette vitesse servait à tout. Mon vélo suivant en avait trois : une pour les surfaces planes, une pour les pentes ascendantes et une autre pour les pentes descendantes. Mon troisième vélo en avait dix, m’offrant un éventail encore plus large de possibilités. Même si mon dernier vélo avait plusieurs vitesses, je ne les utilisais pas toutes chaque fois que j’allais à bicyclette. Certaines convenaient mieux à démarrer et à monter, d’autres étaient réservées à gagner de la vitesse et d’autres encore convenaient le mieux à une vitesse réduite. Voici toutefois le truc en matière de vitesses : même si je ne les employais pas toutes sur le coup, cela ne signifiait pas que je n’en aurais jamais besoin.